Le féminin sacré, c'est cette puissance qui nous anime et nous appelle à l'honorer.
Souvent associée à la douceur et la compassion, cette source intérieure est bien plus que l'on ne lui concède. Le féminin sacré, c'est cette essence féminine du don de vie, c'est le concept de matrice créatrice remplie d'amour, en harmonie avec la Nature et avec le reste de la Création.
Renouer avec la spiritualité du féminin sacré, c'est développer une force puissante qui donne la capacité d'agir, de créer, et de s'épanouir en tant que femme.
Le masculin sacré, (plus souvent associé à la force, à l'action, à la destruction, et au rationnel), et le féminin sacré, seraient comme le yin et le yang, deux parties d'un tout qui s'harmonisent et se complètent.
L'Univers maintient son équilibre grâce à ces deux pôles aux forces complémentaires et opposées.
Le féminin sacré est un mode de vie spirituel qui consiste en un retour aux sources. Il nous renvoie aux origines de notre monde, aux origines de nos civilisations.
Le règne de la Déesse-Mère, celle qui donne la vie, et a ainsi accès au sacré, dure du paléolithique aux premières civilisations mésopotamiennes. La femme y est alors vénérée; elle est chamane, guérisseuse, magicienne et prêtresse.
C'est la naissance des Dieux dans les religions polythéistes, puis monothéistes, qui va mettre fin à ce règne, et à l'instauration de la société patriarcale telle qu'on la connait aujourd'hui.
A partie du moment où les hommes ont lié Dieu et masculin, la femme a été considérée comme inférieure.
La masculinité s'est développée et transformée, motivée par la quête du pouvoir et du contrôle.
Cette fausse idée de la masculinité est néfaste, car le masculin sacré et le féminin sacré sont deux concepts qui ne fonctionnent pas l'un sans l'autre.
Renouer avec son féminin sacré, c'est envoyer valser l'ensemble de ses acquis, et la société en même temps, c'est renouer avec sa liberté d'être.
Le féminin sacré est avant tout un mouvement d'amour, envers soi-même, son être, son corps, c'est comprendre que tout n'est pas dans le "faire", mais bien dans "l'être" et le "ressentir".